Un public de plus en plus nombreux à l'atelier de lecture
Aujourd’hui, nous avons commencé par la lecture de l’Epitaphe de François Villon. Nous avons vu que l’auteur écrivait en vieux français et surtout en langue d’oïl. Bien sur, à présent, tout le monde parle français. Ceci est dû surtout grâce au service militaire qui a amené une uniformisation de la pratique de la langue.
Mme Cances, originaire du Lot, se souvient « qu’avant on ne parlait pas français » et qu’en arrivant à l’école, l’instituteur se démenait pour faire rentrer quelques mots de français dans la tête des élèves. Eh oui, c’est toute une époque où nos grand-mères ne parlaient que le patois.
M. Papillon se rappelle qu’au service, « on ne se comprenait pat pas ! Sur 120 appelés, seulement quelques-uns parlaient la langue ! Mme Soline, quant à elle a appris à lire à l’école et « c’était très difficile ».
M. Henrisey a souligné qu’en Allemagne, ils ont eu le même problème qu’en France : « Très difficile de se comprendre entre bavarois et Prussiens, par exemple ! ». Et enfin Mme Mérien a remarqué que Mme Cances avait gardé son accent méridional ! Vous voyez que le sujet était très « occitan ».
Puis nous avons lu deux chapitres de « La Gloire de mon père » où nous avons vu que les maîtres se servaient de baguettes autant pour l’apprentissage de la lecture que pour taper sur les doigts des élèves réfractaires.
Mme Mérien a découvert que la mère de Marcel Pagnol a exercé le même métier que le sien : couturière ! Elle se servait d’une machine à coudre à pédale, ce qui a rappeler à M. Papillon que ce n’était « pas si vieux que ça ».
La matinée s’est terminée par la lecture de « La Mort et le bûcheron » de La Fontaine, à plus de 25 participants assemblés pour cet atelier !
Paul, animateur